Les Infinity Mirror Rooms de Yayoi Kusama plongent le spectateur dans un univers infini de lumières et de reflets. Ces chambres tapissées de miroirs, utilisant des motifs répétitifs (points, fleurs, lanternes), créent une illusion d’espace sans limites.
Les Infinity Mirror Rooms de Yayoi Kusama sont des installations immersives où des jeux de miroirs, de lumières et d’objets créent une illusion d’espace infini. En entrant dans ces salles, le visiteur est entouré de reflets à l’infini, ce qui brouille la frontière entre réalité et illusion. Kusama utilise ces environnements pour explorer des thèmes comme l’infini, l’auto-dissolution, et l’obsession, des éléments centraux de son art depuis les années 1960. C’est une expérience sensorielle fascinante, à la fois hypnotique et méditative.
Kusama puise dans l’héritage des motifs ornementaux japonais (mon-yō) tout en repoussant les limites de l’art conceptuel. Ses installations, comme celles exposées au Mori Art Museum de Tokyo, dialoguent avec l’architecture contemporaine, transformant l’espace en paysage mental.
Ses œuvres font partie des collections permanentes du MoMA (New York), du Centre Pompidou (Paris) et du National Museum of Art d’Osaka. Son autobiographie Infinity Net (2002) et les expositions itinérantes comme celle de la Tate Modern ont solidifié son statut d’icône de l’art contemporain.
L’œuvre All the Eternal Love I Have for the Pumpkins (2016), présentée à la Tate Modern jusqu’en 2024, en est une déclinaison emblématique intégrant ses célèbres citrouilles dorées.
Pourquoi cette œuvre est majeure :
▸ Innovation technique : Usage pionnier des environnements immersifs
▸ Influence culturelle : Synthèse entre esthétique japonaise et art global
▸ Portée philosophique : Exploration obsessionnelle de l’infini et de la dissolution du moi
Où la voir :
Les Infinity Mirror Rooms circulent dans les grandes institutions internationales. Au Japon, le Museum of Contemporary Art Tokyo et le Hirosaki Museum présentent régulièrement ses installations.
Pour en savoir plus sur Yayoi Kusama, un replay de Kogei San est disponible sur YouTube